En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer une navigation simplifiée et la réalisation de statistiques de visites. Politique de confidentialité en bas de page. En savoir plus.

Les espèces courantes : quelles données saisir ? (et surtout combien ?!)

Quelques conseils pour vous aider à organiser la prospection des espèces et genres de l’enquête considérés comme courants …

Si toutes les données d’observations sont utiles, force est de constater que plusieurs espèces de l’enquête sont communes à très communes et qu’il est parfois difficile d’évaluer le niveau de prospection à retenir pour celles-ci. Nous vous transmettons ci-après quelques conseils pratiques.

 

Xanthoria Parietina
©C. Hurtado
  • Xanthoria parietina  est une espèce très commune sur l’ensemble du territoire du Massif-Central même si elle peut très localement être beaucoup plus discrète, notamment lorsque l’air est de très bonne qualité. D’une façon générale, nous vous conseillons de relever l’espèce à deux ou trois reprises dans chacune des communes que vous êtes amené à prospecter. Ce niveau de prospection sera globalement satisfaisant pour bien appréhender la répartition et l’abondance de l’espèce sur le territoire.
©Christian HURTADO
©Christian Hurtado
  • Ramalina fraxinea  est également une espèce commune que l’on rencontre très régulièrement en forêt claire, sur les arbres isolés ou dans les haies bocagères. Par contre, c’est une espèce qui est assez exigeante quant à la qualité de l’air. En milieu rural, nous vous conseillons de relever sa présence à deux ou trois reprises dans chacune des communes visitées. En milieu urbain, toutes les données sont précieuses et méritent d’être collectées !

 

flavo tronçais 24012016_23
©F. Peyrissat
  • Flavoparemelia sp.  est un genre fréquent, en particulier sur les arbres bénéficiant d’un éclairement important (lisière forestière, forêt claire, arbres d’alignement…). Sa présence peut potentiellement témoigner d’un environnement plutôt sec, thermophile. D’une façon générale, nous vous conseillons de relever l’espèce à deux ou trois reprises dans chaque grand type de milieu que vous parcourez (forêt, haies bocagères, arbres urbains…) et ceci pour chaque commune que vous êtes amenés à prospecter. Ce niveau de prospection sera globalement satisfaisant pour bien appréhender la répartition, l’abondance et l’écologie de l’espèce sur le territoire.
usnea miremont 22082015
©F. Peyrissat
  • Les Usnea sp. sont exigeantes quant à la qualité de l’air. Toutes les données seront utiles. Sa présence en milieu urbain (parcs, alignements…) doit être en particulier notée de manière systématique.

 

 

 

 

Pour toutes les autres espèces de l’enquête (Lobaria, Lobarina, Sphaerophorus) qui sont considérées comme patrimoniales, toutes les données sont évidemment très précieuses !